16h30 – 16h40 : Construction d’une base de connaissances pour l’architecture biomimétique durable (BioMimArchD)
Présenté par : Natasha HEIL (UMR-MAACC)
Participants : François GUENA, Nazila HANNACHI-BELKADI (MAP-MAACC), Pierre-Yves Henry (UMR MACADEV), Juliette Dibie, Liliana lebanescu, Stéphane Dervaux (UMR MIA)
La conception architecturale biomimétique constitue un domaine novateur et prometteur pour le développement durable. Toutefois, il est reconnu que cette activité est confrontée à des difficultés liées à l’absence de méthode claire pour la mettre en œuvre et à la nécessité de travailler en interdisciplinarité avec des biologistes. En effet, les difficultés résident, d’une part, dans la complexité à identifier des multi-solutions pertinentes du vivant capable de répondre à des enjeux d’architecture durable et d’autre part, à opérer ses traductions vers la conception. L’objectif de ce projet est de construire un outil d’assistance à la conception fondé sur l’usage d’une ontologie de connaissances en architecture biomimétique capable de saisir les relations analogiques possibles entre les concepts de la biologie et ceux de l’architecture. Cet outil sera utilisable par les architectes pour s’approprier les méthodes du biomimétisme et pour construire de nouveaux concepts de conception biomimétique en vue de produire des bâtiments et des aménagements novateurs répondant aux défis du développement durable. Les résultats de ce projet seront présentés sous la forme d’un premier prototype de noyau d’une ontologie en architecture biomimétique.
16h40-16h50 : Modélisations architecturologiques de la conception : état des avancées
Présenté par : Louis Vitalis (MAP-MAACC)
Participants : Malvina Apostolou, Amira Bejaoui, Franck Li, Louis Vitalis (MAP-MAACC)
La modélisation est une pratique scientifique contemporaine qui travaille à l’intelligibilité d’un phénomène par la construction de représentations se situant à un niveau intermédiaire entre théorie et réalité. En revenant sur les développements récents du projet scientifique de l’architecturologie nous présenterons l’évolution des pratiques de modélisations de la conception architecturale dans ses dimensions empiriques extensives (paysage, énergie, collaboration) et intensives (conception de la réception), conceptuelles (échelle olfactive, conception de la réception, charte de conception, mesure et énergie, architecturologie du biomimétisme), méthodologiques (architecturologie-action, hybridation architecturologie-mésologie) et épistémologiques (évaluation de l’architecturologie par méta-modélisation, épistémologie comparative de la conception).
16h50-17h00 : Différentes approches pratiques et théoriques du BIM pour la recherche
Présenté par : Emilien Cristia (MAP-MAACC)
Participants : Nedjib Benleulmi, Emilien Cristia, Paula Gordo Gregorio (MAP-MAAC)
La tendance grandissante à la mise en place et la réalisation de projets BIM voit parallèlement émerger de nouvelles recherches interrogeant le BIM. Nous présenterons succinctement trois recherches qui s’articulent autour de problématiques BIM et s’intéressent autant aux outils qu’aux pratiques et activités des professionnels de la construction. Ces recherches partagent un ancrage institutionnel (CIFRE) ou méthodologique qui leur permettent de se développer au cœur d’entreprises ou de projets fortement impliqués dans le BIM. Ce point commun semble pouvoir assurer l’intérêt pratique de ces travaux tout en autorisant l’accès à des données empiriques encore relativement rares.
17h00-17h10 : Oppidum gallo-romain de Chaux-des-Crotenay (Jura)
Présenté par : Renato Saleri (MAP-ARIA)
Participants : Florent Torres, Renato Saleri (MAP-ARIA)
Le site de Chaux-des-rotenay, dans le jura, est réputé abriter un oppidum de première importance, le premier de France en surface intra-muros. Le site est méconnu des services archéologiques d’Etat, mais des chercheurs et associations se battent pour sa protection et son étude, urgentes. MAP-Aria a été associé à une modélisation 3D, à partir de relevés LIDAR et photographiques, d’une première zone centrale de 40 km2. Les outils de restitution développés (carto, 2D, 3D, réalité virtuelle) facilitent le repérage, l’interprétation et la communication des artefacts anthropiques enfouis sur le site.
17h10-17h20 : Aide à la décision en phase amont de conception : Ecogen
Présenté par : Xavier Marsault (MAP-ARIA)
Participants : Hervé Lequay, Florent Torres, Xavier Marsault (MAP-ARIA)
L’outil d’aide à la décision Ecogen 2.0 est entré en phase de maturation. Confié à la SATT Pulsalys de Lyon, il est mis à l’épreuve dans le concours d’architecture du flat-ship I-Factory de l’Université de Lyon (6500m2 de tiers-lieux dédiés à l’innovation au coeur du campus universitaire de la Doua). Parallèlement, Ecogen est convoqué par les Instituts de la Transition Energétique (INEF4, Efficacity), et dans d’autres projets de recherche industriels ou académiques. La recherche de solutions morphologiques adaptées aux conditions environnementales locales est devenue une préoccupation majeure des acteurs de l’urbanisme et de l’architecture.
17h20-17h40 : Modélisation des plans-reliefs : le projet ANR URBANIA, le projet plan-relief Grand-Verdun et perspectives.
Présenté par : Tommy Messaoudi (MAP-CRAI), Kévin Jacquot (MAP-ARIA)
Partenaires : UMR MAP, UMR iCUBE, Société INGEO, Société arXit, Musée Historique de Strasbourg, Service d’Inventaire du Patrimoine du Grand-Est, Grand Verdun, Palais des Beaux Arts de Lille.
Participants : Christine Chevrier, Gilles Halin, Pascal Humbert, Tommy Messaoudi, Vincent Marchal (MAP-CRAI); Kévin Jacquot, Antoine Gros, Renato Saleri, Violette Abergel (MAP-ARIA), Pierre Grussenmeyer, Hélène Macher, Mathieu Koehl (UMR iCube); Olivier Huyghe, Dimitri Duhamel (INGEO); Chokri Koussa (arXit); Marie Pottecher, Thomas Gluckin (SIP-GE); Monique Fuchs (MHS); Maurice Faedo, Anne-Laure Poissonnier (Grand-Verdun); Florence Raymond (PBA Lille).
L’objectif des projets sur la numérisation et modélisation des plans-reliefs de Strasbourg avec URBANIA et de Verdun, est de diffuser la connaissance sur un patrimoine culturel spécifique que représente les maquettes de villes de la collection des plans-reliefs. Il s’agit d’atteindre un public plus large et plus diversifié, en produisant des contenus et des services inédits, tout en assurant une conservation pérenne. La collection des plans-reliefs est constituée d’une centaine de maquettes au 1/600 et pouvant atteindre plusieurs dizaines de mètres carrés. Malgré le succès de manifestations sporadiques qui permettent de mettre en avant des plans-reliefs rarement exposés, la collection, victime de sa démesure et de sa fragilité, est confrontée aux trois enjeux de la préservation, de la valorisation et de la diffusion de ce témoignage unique de l’histoire de la France. Les projets présentés s’attachent à constituer, enrichir, harmoniser et analyser des données propres au médium qu’est la maquette de ville (histoire et techniques de fabrication des plans-reliefs, histoires des modes de représentation du territoire, etc.). L’objet de cette recherche est de définir un protocole de numérisation (acquisition/reconstruction), d’enrichissement sémantique et d’exploitation en vue de l’obtention d’un modèle géométrique pertinent et sémantique capable d’être ensuite intégrer à un système d’information pour le web multi-usages (exploitation et administration urbaine, découverte historique, exploration architecturale, etc.
17h40-17h50 : Usages et interactions de la simulation 4D synchrone comme support collaboratif à la prise de décision en Architecture, Ingénierie et Construction : le projet 4D-Collab
Présenté par : Véronika Bolshakova (MAP-CRAI)
Partenaires : UMR MAP, EA PErSEUs (Université de Lorraine), Société IMMERSION, LIST (Luxembourg Institute of Science and Technology), Félix Giorgetti Entreprise (Luxembourg)
Participants : Véronika Bolshakova, Gilles Halin, Pascal Humbert (MAP-CRAI), Christian Bastien, Hugo Carvalho, Benoit Roussel (PErSEUs), Julien Castet (IMMERSION), Sylvain Kubicki, Annie Guerreiro, Lou Schwartz, Calin Boje (LIST), Didier Ziepen (Giorgetti)
L’usage de la modélisation 4D (i.e. 3D + temps), intégrant des phases de modélisation sémantique 3D et d’enrichissement temporel, permet de simuler les étapes de construction d’un bâtiment en associant les tâches de construction des éléments du bâtiment à leur visualisation en 3D. Il est reconnu par la communauté scientifique que l’usage des technologies 4D apportent une aide à la prise de décisions durant la phase de pré-construction et dans le suivi de la construction. Cette technologie est cependant peu connue. De plus la collaboration est difficile lorsque la simulation 4D est employée par un groupe de concepteurs utilisant des ordinateurs portables : les écrans sont petits, les interactions de type clavier/souris avec les modèles 4D restent délicates lors de sessions collaboratives synchrone. Le projet de recherche 4D Collab se donne comme objectif d’analyser la pratique et l’usage collaboratif de la 4D durant la phase de pré-construction et d’évaluer son apport aux projets de construction. Il prévoit d’identifier et de définir des usages et interactions innovantes avec des modèles 4D à travers des dispositifs adaptés (table et mur tactile) dans une démarche d’ergonomie prospective.
17h50-18h00 : Chaire partenariale d’enseignement et de recherche « architecture et construction bois, du patrimoine au numérique »
Présenté par : Franck Besançon (MAP-CRAI)
Partenaires : MAP-CRAI, LHAC (Laboratoire d’Histoire de l’Architecture Contemporaine), ENSA Nancy, ENSA Strasbourg, ENSTIB, FCBA, Gipelor (Fibois), Pôle Fibres Energivie, Critt Bois
Participants : Franck Besançon, Gilles Duchanois (MAP-CRAI)
Dans le contexte actuel où l’architecture, l’ingénierie et la construction bois sont confrontées à un triple enjeu: environnemental, patrimonial et numérique, le projet ambitionne de tirer parti des recherches actuelles en matière de continuum numérique, du contexte d’évolution très rapide des conditions de conception, de fabrication et d’organisation de la construction appliquées à la filière bois, en étudiant également les évolutions des pratiques, les freins et perspectives autour de 3 axes de travail :
– Architecture bois, histoire et patrimoine: le travail de recherche mené dans cet axe en collaboration avec le Laboratoire d’Histoire d’Architecture Contemporaine (LHAC) expérimente les modèles, les méthodes et les études du bâti patrimonial, par rapport aux enjeux de la modélisation numérique basée sur la réalité (acquisition 3D) et le processus de reconstruction paramétrique.
– Architecture bois, fabrication et chantier : cet axe de recherche expérimente des approches innovantes en termes de conception architecturale paramétrique dans la filière bois. Dans l’objectif de valoriser les potentiels de la préfabrication et la fabrication en bois, les travaux porteront sur les enjeux des méthodes et outils numériques visant l’optimisation des solutions architecturales durant les phases conceptuelles du projet, ainsi que les nouvelles technologies de prototypage rapide (découpe laser et impression 3D).
– Architecture bois numérique et robotique: la robotique dans les industries du bois est de plus en plus utilisée, autant dans les grandes entreprises qui produisent en série que dans des TPE qui font du sur mesure. Pour éviter la délocalisation et préserver la compétitivité des entreprises, la solution passe sans aucun doute par l’intégration de la robotique industrielle. La robotique n’est pas un frein à l’emploi. Dès l’intégration des robots dans l’entreprise, cela conduit à une évolution de responsabilité des salariés (collaboration homme-machine, utilisation de la compétence de l’homme pour guider le robot). Cet axe de recherche permet d’expérimenter des approches.